« Une drôle de peine » de Justine Lévy & « La Peau dure » de Vanessa Schneider
Justine Lévy témoigne : « Je mets beaucoup d’énergie à essayer de ne pas te ressembler, maman, je n’ai pas pu être une enfant et je ne sais pas être une adulte. » Elle lui a laissé l’image d’une femme fascinante, et totalement punk. Sa « drôle de peine » sous le bras, la fille enquête sur le destin si singulier de sa mère disparue, lui déclare son amour et livre in fine un autoportrait désarmant.
« Pour Vanessa » : voilà ce que Michel Schneider avait inscrit sur une pochette destinée à sa fille. Après sa mort, l’autrice l’ouvre et revisite la vie de ce père imprévisible qui aimait être craint. Elle dépeint une génération d’hommes, érigée sur les ruines de la Seconde Guerre mondiale, qui a voulu la révolution et a fini par prendre le pouvoir sans jamais songer à le transmettre.
À LIRE : Justine Lévy, Une drôle de peine, Stock, 2025 ; Vanessa Schneider, La Peau dure, Flammarion, 2025.