Kometa x Les Correspondances : Hélène Gaudy et György Dragomán, l’évidence de l’épistolaire
Cette année les Correspondances et la revue Kometa proposent une correspondance croisée entre l’auteur hongrois György Dragomán et l’autrice française Hélène Gaudy. Tout deux sont invités au festival le samedi 28 septembre à 15 heures.
Kometa signifie « comète » en ukrainien, en russe, en polonais et dans des dizaines d’autres langues…Ce mot raconte l’inattendu, ce qui bouge, ce qui change.
Née après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Kometa met le cap à l’Est.
Tous les trois mois, dans une belle revue sans publicité imprimée en France et chaque semaine dans sa newsletter et sur son site internet, Kometa propose des récits littéraires, des photos d’auteurs et autrices, des débats d’idées, des cartes pour décrypter l’incroyable complexité d’un monde en mutation mais aussi des échanges épistolaires..
Le partenariat avec les Correspondances de Manosque sonnait comme une évidence.
La revue a donc proposé un échange épistolaire entre la romancière française Hélène Gaudy et l’écrivain hongrois György Dragomán. Elle, en banlieue parisienne et lui en périphérie de Budapest ne se connaissaient pas. L’écriture a réuni l’autrice d’Archipels (L’Olivier) et l’auteur du Chœur des lions (Gallimard) autour de leurs souvenirs d’enfance, de l’avenir de l’Europe, de la mémoire de leurs disparu·es, etc. dévoilant un lien ténu, inattendu, mais incassable, qui les relie par-delà les déchirures de l’Histoire.
Ils vont se rencontrer pour la première fois lors du festival, (samedi 28 septembre à 15 heures) devant le public.
Et sans tirer des plans sur la comète, la rencontre s’annonce intense.
En partenariat avec la revue Kometa.
EN LIGNE :
Publication des extraits de cette correspondance croisée sur le site des Correspondances de Manosque.
Lettre 1 « Je m’adresse à votre avenir » Kometa.fr
Lettre 2 « Nous n’avons pas besoin de mots pour nous comprendre » Kometa.fr
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À priori, Hélène Gaudy et György Dragomán n’avaient rien en commun. Elle écrit en français des récits très proches du réel (Archipels, L’Olivier). Il écrit en hongrois des romans et des nouvelles qui flirtent avec le merveilleux (Le Chœur des lions, Gallimard). Elle habite la banlieue de Paris, lui celle de Budapest. Elle a toujours vécu sous la Ve République; lui, a grandi en Hongrie communiste.
Mais pour construire des ponts entre une partie et une autre de l’Europe, Kometa est allé chercher ce qui pouvait les réunir dans une correspondance. Des liens inattendus qu’ils évoqueront sur la scène des Correspondances de Manosque, le samedi 28 septembre à 15 h. Jusqu’à cette date, nous vous en proposons un extrait chaque semaine.
Pour commencer, les premiers mots d’Hélène à György.
Découvrez la réponse de György à Hélène.
